"Nous n'avons pas besoin de magie pour transformer notre monde : nous portons déjà en nous tout le pouvoir dont nous avons besoin."
Lorsque l'on débute la lecture de ce livre, on s'interroge : ce n'est pas Harry Potter.
Ce n'est pas un roman, ni même une fiction. C'est un discours. Un discours que J.K Rowling adresse ici à des étudiants, fraichement diplômés de Harward.
Ce traditionnel discours de remise du fameux papier, que l'on encadrera chez soi, ou que l'on oubliera certainement. Ce discours que, comme elle le dit si bien, tous les étudiants oublient, ou
n'ont pas l'esprit à écouter.
On pourrait alors penser que cet écrit ne nous concerne pas. Et l'on penserait à tort.
Lorsque l'on finit la lecture de ce livre, on comprend : ce discours peut changer une vie.
Loin de la prétention de vouloir changer la leur, c'est un discours qui a changé la sienne.
J.K Rowling nous parle de sa vie, en toute humilité, et se confie sur ce qui a fait d'elle celle que l'on connaît aujourd'hui. Des hauts, des bas, tout ce qui fait d'une vie, une vie unique. Pas
un roman, pas même une fiction. Seulement une vie, parmi tant d'autres ; mais celle-ci, en ce qu'elle a de particulier qu'elle pourrait être celle de tous et de toutes, mais qu'elle est surtout
seulement la sienne. Une vie qui nous rappelle qu'elle a déjà été la nôtre, et que l'on pourrait l'être. Ou peut-être bien qu'on l'est déjà, après tout.
Le courage, la liberté, l'amitié, la soif de savoir, l'audace d'affronter les autres, la volonté d'être passionné.e, la folie d'en vivre, les bienfaits de l'échec, le pouvoir de l'imagination :
c'est peut-être bien Harry Potter, après tout.
Lorsque l'on relit ce livre, on sait : on aspire toutes et tous à une chose.
La volonté d'avoir ce qui est écrit, et ce que l'on nous souhaite : la meilleure des vies.
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